A tout moment de la vie, au cours de la journée
Dans une période de crise ou non
Pour des choix importants ou anodins.
Posez-vous la question : « quel serait le choix le plus bienveillant, pour moi, en cet instant ? »
Cela parait simple et facile et en quelque sorte ça l’est.
Je l’ai personnellement expérimenté, oublié, repris, mis de côté pour enfin mieux le comprendre et l’appliquer .
Finalement je crois que c’est ce dont le monde (à commencer par nous) a besoin !
Cela passe par nos choix professionnels, nos relations, ce que nous portons, mangeons, nos mots, nos pensées
La question de la bienveillance nous ramène à nous, notre perception, notre ressenti.
Nous savons consciemment ce qui est bon ou pas pour nous mais d’autres choses sont à prendre en compte.
Prenons un exemple pour mieux définir cette idée.
Vous êtes chez des amis et on vous propose encore un autre verre.
Vous savez consciemment que de boire un verre de plus serait incommodant pour vous (surtout le lendemain !) et pourtant …
Alors justement, faites l’exercice et posez-vous la question !
Quel est le besoin que je cherche à combler à ce moment-là ?
De décompresser ?, de convivialité ? lâcher prise ? N’est-il bien bienveillant de m’autoriser ça ?
Mais votre santé, votre bien-être risque de déguster en même temps … (surtout le lendemain !)
Donc, qu’est ce qui serait bienveillant pour vous, en cet instant ?
Vous pourriez choisir de vous octroyer un écart de conduite et de vous reposer le lendemain, ou de refuser ce verre, de rentrer chez vous … Chacun y trouvera sa réponse. Même celui qui va en reprendre jusqu’à se rendre malade car à ce moment, il a besoin de combler un besoin comme celui d’oublier, ou de ressentir de la honte qui résonne avec une croyance bien ancrée en lui …
Là on en vient à quelque chose d’intéressant…
Nous utilisons aussi des moyens toxiques pour répondre à nos besoins
Je me souviens d’un atelier où je confiais à l’assemblée mon vice de fumer quand j’angoissais. En tant que thérapeute ce n’était pas bien et les autres participants ne se sont pas fait attendre pour me le faire remarquer.
Le professeur vint vite les contredire et me répondit de continuer tant que je n’avais pas trouver un autre remède à mon angoisse. Car notre inconscient voit notre stress comme insupportable et trouvera n’importe quel moyen pour y échapper, y compris nocif.
Il s’agit donc de trouver une autre ressource, une autre habitude plus bienveillante pour pouvoir me séparer de ma mauvaise habitude
En vous racontant cela je ne vous pousse pas au vice bien au contraire
Partez à la recherche de votre besoin caché ; besoin de reconnaissance, d’être en sécurité, d’être aimé…
A partir du moment où vous prenez conscience du besoin caché, sans le fuir, ni le juger vous pourrez y apporter une réponse de la manière la plus adéquate.
En revenant à vous, à votre besoin, posez la question : « quel serait la manière la plus bienveillante, pour moi , à cet instant, d’y répondre ».
Ce qui renforce nos tensions, nos mauvaises habitudes c’est le jugement et le manque de bienveillance alors renversez la tendance et commencez dès à présent, à en parsemer votre vie
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